Han lala c'est pas vrai...
***Chapitre 8***
(han lala c'est pas vrai ! On n'y croyait plus !)
- Qu’est ce donc qu’il se passe ici Marguerite, un canard ? Qui sont-ils ces messieurs que je vois ici là devant toi violoncelle ?
Hector Pimento était, ne ris pas lecteur, affublé depuis sa plus tendre enfance, d’un handicap langagier particulier qui lui faisait ajouter des mots incongrus là où ils n’y en avait pas besoin ce qui provoquait parfois des phrases aussi tarabiscotées que dans une copie d’élève de 4e ou un discours officiel de président de la république.
- Inspecteurs Leprolix et Damibert Monsieur Pimento, répondit Leprolix sans entendre. Nous enquêtons sur la mort de M. Ramon.
- Ah d’accord bien ok je vois dix-sept, débita le jeune milliardaire en s’asseyant. Je suppose t-il que vous allez m’interroger aussi également pareil avec des cheveux ?
- En effet, mais Mademoiselle votre sœur peut disposer. Ça ne sera pas long Mademoiselle, et puis l’inspecteur Damibert va rester auprès de vous.
Pimento fronça les sourcils et ses mains disparurent dans ses manches.
- Où étiez-vous hier soir entre 19h30 et 20h30 Monsieur Pimento ? demanda l’inspecteur sans attendre.
- ici, la suite. Marguerite. On peut s’étonner de la brièveté de la réponse de Pimento mais il faut savoir qu’en cas de stress intense, son TOC s’inversait et il ne parvenait plus qu’a débiter en tranches bien fines quelques mots et parfois même, il perdait l’usage de la lettre E, mais pas lors des interrogatoires, afin de faciliter la compréhension du lecteur.
- Et que faisiez-vous je vous prie ?
- Marguerite montrait achats journée.
- Jusqu’à quelle heure Monsieur ?
- Descendus dîner vers 20h30.
- Certain ?
- Oui !
- Quels achats votre sœur vous a-t-elle montrés pendant aussi longtemps ?
- Une robe, une grande écharpe… les accessoires… tout ça…
Pimento paraissait de plus en plus stressé, il ne cessait de tirer sur le col de sa chemise ce qui le faisait ressembler à un petit oiseau essayant de sortir de sa coquille (ses mains étant ressorties de ses manches pour des raisons narratives évidentes NDLR).
- Et quels étaient vos rapports avec M.Ramon ?
- Aucun ! … enfin, il fréquentait Marguerite mais moi non.
- Approuviez-vous cette relation ?
-Pas trop mais bon, j’aime trop ma sœur pour lui faire de la peine.
- Que voulez vous dire ?
- Je veux dire pas trop mais bon, j’aime trop ma sœur pour lui faire de la peine.
- Ah, je vois… Je vous remercie M. Pimento, je ne vais pas vous déranger plus longtemps.
L’inspecteur se leva avec un air comme qui dirait du chat qui vient d’avaler une souris ventrue. Il frappa à la porte afin de signaler à Damibert que l’entrevue était terminée. Les deux hommes sortirent de la suite et tandis que leurs semelles faisaient " foot-foot " sur la moquette moelleuse du couloir, Leprolix regarda d’un air entendu son collègue. Il semble bien qu’il avait compris le pourquoi du comment de toute cette affaire.
Et vous ?
Qui a tué Salvador Ramon ? Comment et où ? Et pourquoi ? (et qui va ramener le pain ce soir ?)
EDIT INDICES !!!
Pour le chapitre 2 : il faut retrouver le mot correspondant en se reportant à une note dans les blogs amis. Le chiffre indique la date de la note et le Xeme mot à relever.
Pour le chapitre 3 : Il faut cliquer partout, les indices pour décoder la suite de l'interrogatoire sont planqués dans la note, derrière les images, derrière les mots, derrière rien du tout :-D
Pour le chapitre 4 : il fallait trouver cette adresse là
Pour le chapitre 6 : certains mots ne sont pas ceux qu'il faudrait; pour les retrouver il suffit d'appliquer une célèbre méthode OuLiPienne.
Et wala !
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